La Seimi a 50 ans !
Tout commence avec Jean Gérard.
De retour d’Afrique où il travaillait pour un grand groupe d’assurances, Jean Gérard rejoint la Française Internationale de Représentation en tant que commercial. A l’époque des 30 glorieuses, la FIR représentait les plus grandes marques américaines d’équipements de bateau. Dans les années 60, le marché était florissant. Des problèmes financiers surviennent ensuite pour différentes raisons et font basculer la situation, ce qui contraint la FIR à fermer ses portes. Une opportunité pour les commerciaux qui créèrent les premières sociétés françaises d’équipement marine, se partageant territoire et références. Europa Marine à Sophia-Antipolis ; Sidmer à Cannes La Bocca ; la SEIMI à Brest.
« 69, année hydraulique … »
Jean Gérard saisit l’opportunité de revenir à Brest où il est né en 1931 et fonde la Société d’Études et d’Installation pour la Marine et l’Industrie. Il se spécialise dans les appareils à gouverner et les projecteurs avec un marché important à l’ouverture du canal de Suez, qui imposait aux navires de se doter de projecteurs spécifiques. A ce jour, ces projecteurs sont loués à l’entrée et restitués à la sortie du canal. L’amateur de voile, champion de France de vaurien, surfe aussi sur le boom de l’industrie nautique. Il travaillera aux côtés d’Annette Roux, qui ouvrit à la plaisance le chantier Bénéteau créé par son grand-père pour l’industrie et la pêche. Il accompagnera aussi les débuts de Guy Couach et de nombreux autres qui sont aujourd’hui de grands noms de l’industrie navale et nautique.
L’innovation dès la fondation…
Jean Gérard était un visionnaire, parfois même en avance sur le marché. Il a importé par exemple, il y a 30 ans, les premières commandes électroniques de moteurs Mathers. C’est encore lui qui importa dans les années 70 les appareils à gouverner norvégiens Cylinderservice ou les américains Téléflex ; des apparaux de pêche hydrauliques que reproduiront ensuite les fabricants français. Une culture de l’innovation et du développement technologique au service des clients qui est le fondement même des valeurs de la SEIMI.
… et qui perdure
À l’heure de la retraite, Jean vend la société à Loïc Gautier, capitaine au long court sur les navires marchands qui souhaite entreprendre. C’était en 1989 et il a vite fallu faire face à la crise de la pêche et activer d’autres réseaux. La SEIMI a su rebondir sur les navires de travail et s’ouvrir à une nouvelle clientèle – une activité qui s’est développée pendant 10 ans jusqu’au rachat de la société en 1999 par Alliance Marine qui a donné accès à de nouveaux produits. Philippe Gérard, fils du fondateur, dans la société depuis ses 23 ans, en prend alors la direction opérationnelle. Avec de nouvelles gammes de produits, le service et des prestations d’ingénierie sont développées pour répondre aux besoins des chantiers. Depuis, l’activité n’a de cesse de se développer dans les navires militaires, à passagers et tous types de chantiers professionnels.